Après avoir effectué une année de formation à l’Atelier de la Renaissance à LYON, j’ai obtenu mon diplôme de restauratrice de tableaux sur chevalet (année 2011-2012).
Le travail est fait suivant le respect des principes de déontologie : réversibilité, stabilité et lisibilité.
J’applique les techniques anciennes et modernes de conservation et de restauration en fonction de la nature et des altérations de l’œuvre. J’ai également suivi deux stages de restauration de cadres en bois dorés en 2007 et 2008 au CEDTE à Bordeaux et en 2013 à Poitiers.
Devis gratuit / sur rendez vous
Nous devons explorer les sources historiques afin de comprendre les fondements liés à l’évolution du métier de restaurateur :
Le restaurateur doit restituer la lecture de l’œuvre et sur ce point, les règles ont été clairement définies, notamment par Cesare Brandi ou R.-H. Marijnissen au milieu du 20ème siècle
Même si cette notion est de fait discutable puisque tous les matériaux se dégradent, quelles que soient les conditions environnementales.
Cela implique que les restaurateurs qui interviendront dans le futur seront en mesure d’éliminer la trace de notre passage désormais altérée.
Dans tous ces cas, un traitement est à envisager afin de stopper les processus de dégradations, pour redonner une unité esthétique et permettra de résister encore plusieurs années.
Les travaux de conservation et de restauration seront accompagnés d’une documentation précise sous forme de rapports analytiques et critiques illustrés de photographies. Toutes les phases de travaux de dégagement, de consolidation, de recomposition et d’intégration, ainsi que les éléments techniques identifiés au cours des travaux y seront consignés.
Cette documentation sera mise à la disposition du client
Très souvent les dorures ont subies d’anciennes restaurations, enduits divers, cire dorée, repeints ou rajouts, peinture à l’huile ect… Ce ne sont pas toujours des techniques réversibles, et elles sont difficiles à retirer pour retrouver la dorure d’origine.
La feuille est fragilisée naturellement par des frottements, souvent liés à son nettoyage, ces usures laissent apparaître les apprêts blancs ou l’assiette rouge que l’on trouve sous la feuille.
Des encrassements très importants modifiant considérablement l’aspect esthétique de sa surface (chiures de mouches et autres insectes…). Dans le cas des sculptures en bois, les attaques d’insectes xylophages creusent des galeries importantes, affaiblissent fortement le support et ses ornements jusqu’à la rupture et perte de morceaux. Dans le cas des moulages en plâtre, l’humidité et les chocs provoquent des pertes de moulage d’ornements qui sont souvent les acteurs principaux des dommages.
– au nettoyage approfondi de l’ensemble du cadre ou de l’objet
– à combler les parties manquantes ou fissures au moyen de moulage ou sculpture
– au ponçage pour adoucir les sous couches
– à la reparure des motifs ornementaux + ponçage
– à recouvrir les zones lacunaires d’une assiette de teinte identique à celle d’origine, en se limitant à la lacune et en conservant un maximum de la dorure existante.
– à appliquer la dorure à la feuille d’or en respectant la technique originale
– et enfin la patine qui permet de fondre les parties restaurées aux parties anciennes d’origine